Perpignan Ensemble avec Louis Aliot !

Réponse aux affabulations de Fabrice Thomas

Réponse de Maître Louis Aliot, vice-président du Front National, candidat tête de la liste «Perpignan Ensemble» lors des élections municipales à Perpignan en 2014 à Fabrice Thomas

Monsieur,

Relais du FN vous ne serez pas, relais du FN nous ne souhaitons surtout pas que vous soyez, tellement la haine que vous transpirez effaroucherait le plus apolitique de nos concitoyens.

Contrairement à ce que vous dites le FN se comporte toujours comme un parti démocratique et mes encouragements à une quelconque agression à votre endroit relèvent d’un pur délire. Si tel avait-été le cas, nul doute que vous auriez porté l’affaire devant des tribunaux. Il faudrait arrêter d’affabuler…J’ai évidemment plusieurs témoins de mon discours…

Sur les idéologies totalitaires, l’ancien gauchiste que vous êtes en connaît sûrement un rayon et d’ailleurs vos méthodes agressives en portent quelques stigmates.

Vous acceptez assez facilement de dénoncer les autres mais vous goûtez fort peu à la divulgation d’informations qui vous concernent. Ma feuille d’impôt est consultable tout comme mes feuilles de salaires. Si vous voulez mon patrimoine, n’hésitez pas…

Contrairement à vos affirmations d’ignare, Médiapart n’est pas poursuivi pour avoir publié mon salaire, mais pour avoir titré sur un conflit d’intérêt qui n’existe pas. Docteur en Droit, avocat et exerçant des responsabilités importantes depuis de nombreuses années, je peux tout à fait justifier de ma rémunération et de mes activités. Et vous ? Quels sont vos diplômes ? Avez-vous une carte de journaliste ? Où est votre rapport ? Il intéresse le citoyen et le contribuable que je suis !

Je ne me permettrai pas de vous salir comme vous le faites et suis ravi de voir que ce rapport va m’être remis, quant à votre affaire de diffamation pourquoi la cacher ? Vous parlez de présomption d’innocence. Parfait, mais surtout pour vous, car en ce qui me concerne vos jugements sont toujours à charge et sans circonstances atténuantes…

Mais dans votre affaire n’était-ce pas le juge qui a ordonné l’exécution provisoire ? Ce qui n’est pas rien et qui prouve la gravité de vos propos condamnés…En effet, par jugement rendu le 18 avril 2013, le TGI de Perpignan vous a condamné pour « diffamation et injure publiques » (…) à payer 6 500 € à la personne diffamée et a ordonné l’exécution provisoire dudit jugement.

Vous me conseillez par ailleurs d’acheter un livre : « Incivilités : Il est urgent de réagir à la dégradation du vivre ensemble ». C’est intéressant. Mais dans ce cas pourquoi le maire vous a-t-il demandé un rapport alors qu’il lui suffisait d’acheter ce livre ? Il aurait économisé de l’argent public. J’espère que vous ne l’avez pas plagié…c’est punissable vous savez…(article 335-3 du Code la propriété intellectuelle).

Attention cependant aux menaces à peine voilées lorsque vous dites : « Car il va loin. Très loin. Trop loin. » Reprenez-vous. Je ne fais que répondre et informe la population de vos grenouillages.

Votre humanisme est à géométrie variable et vos textes trahissent une certaine velléité de caractère…

A très bientôt monsieur le rédacteur impartial et indépendant salarié un temps de la mairie de UMP-UDI de Perpignan.

Vous connaissez le proverbe : « bien mal acquis ne profite jamais… »

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